Si on vous demandait d'écrire une histoire

érotique avec des persos Historiques, vous mettriez vous à votre plume?

Sorry mais je vis dans le présent moi... difficile de me plonger dans le passé... surtout de l'écrire ! par contre le lire c'est toujours très intéressant...

Les personnages historiques, perso, m'en balance comme de l'an 40 ...
Par contre j'aime écrire ... de tout, même de l'érotique, voire + hard

Aubane a écrit:Sorry mais je vis dans le présent moi... difficile de me plonger dans le passé... surtout de l'écrire ! par contre le lire c'est toujours très intéressant...

Euh j'ai pas dis que j'écrirai pas hein ! Bien au contraire !! c'est avec le plus grand plaisir... j'adore ça... puis je pourrais recopier Tiger... mais bon va ptet pas être content !

Ah non hors de question de faire du plagia ici ...
Tu ponds tes propres écrits Aubane !
Côôôt Côôôôôt Côôôôôôtttttt CôôôdeeeeeeeeeeeeeeeeeeeekkkkkkkkkkkKKKK !

Et moi je les lirai avec grand plaisir

C'est exactement ce que je disais ! pffffff

Je risque pas de te recopier de toute façon... et j'ai bien assez d'imagination pour me débrouiller toute seule... mais je vous préviens, je prendrai le temps... parfois je couve longtemps !

Y a juste un truc que j'aimerais vraiment expérimenter... l'écriture à 4 mains...

Perso j'aimerais bien commencer à écrire et puis que chacun ajoute quelque chose, à la fin ça donnerait un truc vraiment dingue, érotique, débile et poilant je pense

Comptez sur moi pour rajouter la sauce... et... vous faire dévier du droit chemin.... moi coquin?

Tu ouvres la danse? Je sais que tu as des idées.....

Qui moi ?

Non Gottcha, c'est un écrivain à ses heures

ouf

Je t'ai fait peur hein?
Mais pas de problème si tu veux commencer libre à toi ma belle

Je veux bien compléter son histoire, mais bon, je ne veux pas lui faire de l'ombre ..

Bon je me lance :
Minuit passé, elle pousse la porte de la seule taverne de ce patelin qu'elle découvre à peine. Sabine ne connaît personne ici, c'est la première fois qu'elle pénètre dans ce bar, mais, elle est à la recherche de son rendez-vous...!
Quelques heures auparavant, elle avait fait ses valises pour quitter le toît conjugal et fuir son mari qui n'avait plus aucune considération pour elle. La coupe était pleine et Sabine voulait à présent exister, vivre pour elle, retrouver le goût perdu du bonheur, mais aussi s'adonner aux plaisirs de la vie qu'elle ne connaissait plus depuis longtemps déjà.
Et là, en ce moment, Sabine le coeur battant cherchait du regard celui avec qui elle avait discuter pendant plus de 4 heures via internet. Celui qui avait su trouver les mots justes
pour que Sabine prenne conscience que sa vie était loin d'être finie, et qu'elle avait encore plein de choses à vivre.
(Je m'arrête ici pour ne pas faire trop long, pour laisser + facilement le ou la suivant(e) prendre la relève... bon amusement :p

Faisant fi de ses préjugés, la coquine avait décidé de profiter de l'instant magique, de cette rencontre improvisée avec un bel inconnu.
Pour l'occasion, elle s'était accordée quelques petit plaisirs. Le banc solaire avait doré sa peau de ses rayons artificiels mais tellement agréables, et l'esthéticienne avait rendu son intimité aussi douce que du velours...

Se sentant bien ainsi pomponnée, Sabine avait enfilé pour l'occasion une jupe moulante et un chemisier qui laissait entrevoir sinon son nombril, du moins la courbe de ses seins...

Elle ouvrit la porte du bar timidement et scruta d'un regard appeuré mais inquisiteur les quelques clients accoudés au comptoir...

Sabine c'était son pseudo sur le tchat, son vrai prénom était Ysaline.

Pour que son partenaire de chat puisse aisément la renconnaître, un petit foulard de soie rouge était accroché à son sac à main.

Ysaline commençait à stresser, en ouvrant la porte de cet établissement, peut-être cette rencontre allait-elle changer sa triste vie !

L'établissement était chaleureux, style art déco, des oeuvres de Toulouse Lautrec ornaient les murs et de lourdes tentures de couleur sombre habillaient les fenêtres.
Quelques couples bavardaient, installés lassivement sur les banquettes en velour pourpre.
De jolies appliques murales en verre opalescent diffusaient une lumière tamisée, elles éclairaient les visages d'une lueur douce et subtile.

Les pas d'Ysaline s'enfoncaient dans la moquette épaisse, elle commencait déjà à regretter d'avoir mis des chaussures à talons hauts par coquetterie, un peu complexée par sa petite taille (un mètre cinq huit), elle aimait allonger sa silouhette, mettre en valeur ses chevilles fines et tendre ses jolis mollets mais sa démarche, qu'elle voulait assurée, se faisait hésitante car elle ne portait ce genre de chaussures qu'aux grandes occasions, de plus, elle avait la sensation d'être déshabillée du regard par un petit groupe d'hommes un peu émêchés qu'elle venait de croiser en entrant dans le bar.

Soudain, Ysaline eut une petite pensée craintive : et si l'homme de son rendez-vous se trouvait parmi ces mâles éméchés, et avait ameuté des copains pour profiter de la situation?

Cela, elle ne le voulait à aucun prix.
Instinctivement, et le plus discrètement possible, elle tenta de dénouer le foulard rouge.
Tout en s'efforçant de ne pas montrer son petit malaise, elle continuait d'avancer le long du bar, s'enfonçant de plus en plus dans l'établissement, regardant tantôt la décoration, tantôt les tables, tantôt les clients, mais en essayant surtout de trouver du regard SON rendez-vous.

Malgré la finesse de ses doigts, le foulard résistait toujours, et Ysaline ne parvenait pas à glisser l'un de ceux-ci sous la boucle du tissu.
Sans aucun doute, l'idée que monsieur mystère puisse se trouver dans ce groupe d'hommes éméchés avait provoqué une petite poussée d'adrénaline, engendrant un certain stress.
Mais sans aucun doute aussi, ce rendez-vous improvisé avec un inconnu jouait également dans la maladresse de ses doigts.
Enfin, la boucle du foulard relâcha son étreinte, permettant à Ysaline de libérer le noeud.
Au moment même où le morceau de soie sortait du noeud, elle entendit une voix d'homme : "Mademoiselle...?"

Ysaline sursauta, la sueur commençait à perler sur son front, ses jambes tremblaient, sa poitrine se soulevait rapidement car son coeur battait très fort ... elle eut peur de s'évanouir.
Sa vue commençait à se brouiller lorsque l'homme lui dit d'une voix douce : " vous venez de perdre ceci" .. en dénouant le foulard de soie rouge, ses clés étaient tombées hors de son sac à main, le tapis, tellement épais et moelleux avait amorti le bruit ....

Comme à chaque fois qu’elle “se faisait un film pour une bêtise”, Ysaline se dit qu’elle était toujours aussi emotive, elle faisait pourtant des efforts, dévorait tous les livres conseillés par son magazine “Psychologies”, participait à des stages, conferences et forums sur le bien être et la connaissance de soi mais cette émotivité ne l’a quittait pas.

Ysaline n’avait plus vraiment la force de partir à la recherche de cet inconnu parmi tous les inconnus présents dans cet établissement.

Un petit remontant lui ferait certainement le plus grand bien se dit-elle.
Le bar étant à proximité et ses petits pieds délicats endoloris par ses nouvelles chaussures à talons la faisait tant souffrir qu’elle décida de s’asseoir sur un de ces tabourets hauts, jamais elle n’avait osé en escalader un, trouvant que cela faisait pimbêche et m’as-tu vu.

A peine installée sur son perchoir, une des barmaids lui tendit une carte : cocktails, bières et alcools divers s’y cotoyaient agrémentés par quelques photos colorées qui auraient décidé le plus indécis des clients.

Les cocktails étaient bien tentants et particulièrment le Caipirinha dont elle avait entendu parler mais qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de goûter.
Un petit texte accompagnait celui-ci :

A tous les citrons verts acidulés
Qui souhaitent un jour devenir sucrés
Faites-le dans une canne à sucre distillée
Sur une bonne couche de glace pilée

Je viens de découvrir une émotion cachée
En croquant un granulé de sucre acidulé
Alchimie parfaite, arômes renforcés
J'embrasse l'exotisme raffiné


Une fois sa commande passée, Ysaline commencait à se relaxer et à regarder autour d’elle, elle sentait le regard des hommes posé sur elle, sa mini jupe, son chemisier ouvert jusqu’au creux de ses seins, ses jolis bas noirs et brillants, ses jambes mises en valeur par ses talons hauts et fins la rendaient désirable.
Assise sur ce tabouret haut, elle se tenait bien droite, le visage un peu caché par ses jolies boucles rousses qui lui donnaient un air un peu sauvage.

En pleine préparation du Caipirinha, la barmaid s’affairait sous le regard émerveillé d’Ysaline qui essayait de mémoriser la recette de ce breuvage appétissant :

« Après avoir coupé les extrémités du citron, elle enlève la partie centrale trop amère, le coupe en rondelles qu’elle fait glisser dans le verre, ajoute une cuillère de sucre en poudre, à l’aide d’un pilon écrase fermement le tout , ajoute de la glace pilée puis verse le Cachaça.
Une rondelle de citron accrochée au bord du verre, deux pailles et »

…. voici Mademoiselle, dit la barmaid en fixant Ysaline droit dans les yeux, votre cocktail.

Tout en continuant à la regarder langoureusement dans les yeux, la barmaid, dont les doigts humidifiés par le citron vert s’étaient imprègnés de sucre en poudre, se lêcha ceux-ci un à un, humectant au passage ses lèvres pulpeuses.

Les gestes de la barmaid suçant ses doigts un à un, étaient d'une sensualité incroyable, et même si celle-ci ne l'avait pas fait exprès, ce dont Ysaline doutait fortement, cela avait provoqué en elle un certain émoi et elle en était quelque peu troublée.

C'est la première fois qu'Ysaline se sentait ainsi bousculée dans ses pensées par les gestes d'une autre femme.

Elle réalisa soudain que durant des années, elle avait fait la même chose devant son mari lors de leurs ébats, et se demanda s'il avait, lui aussi, été troublé par ces gestes, ou si cela avait du moins ajouté à son excitation...

Ysaline sortit de ses pensées, et revint au moment présent. Elle regarda son verre où le mélange de glace pilée, des morceaux de citron vert, et des liquides translucides provoquait des effluves qui jouaient avec la lumière.
Ysaline prit le verre de la main droite, le rapprocha de sa bouche, et fit pénétrer délicatement les courtes pailles entre ses lèvres. Elle aspira à 2 petites reprises le liquide, qui s'écoula lentement dans sa bouche. La première sensation de fraîcheur passée, Ysaline savoura à petites gorgées le mélange des goûts, tantôt doux du au sucre de canne, tantôt fort à cause de l'alcool, tantôt légèrement citronné. Elle avait l'impression de redécouvrir certains sens, certaines sansations, certains plaisirs, et prenait conscience que certaines choses qui l'entouraient étaient devenues tellement banales qu'elle en avait oublié l'existence, le ressenti, la saveur. Mais là, à cet instant précis, elle les retrouvait, elle en avait pleine conscience, et cela lui plaisait.

Elle déposa son verre sur le comptoir, et se remit en tête qu'elle devait observer les personnes qui se trouvaient dans la taverne. Après tout, elle avait un rendez-vous qui ne s'était pas encore manifesté, et ne voulait pas croire une seconde qu'il n'était pas là.

Ysaline, redressa sa dos, réajusta sa mini jupe qui était un petit peu remontée à cause de sa position assise, dévoilant l'élastique de ses dim up, et posa ses coudes sur le comptoir.
Ensuite dans un geste tout en douceur, elle posa son menton sur ses poings fermés, et se mit à tourner délicatement la tête vers la droite.

Elle balaya la salle du regard, fixant tantôt un couple enlacé en train de flirter, tantôt un homme seul occupé à lire un journal.

Le couple semblait harmonieux, d’une quarantaine d’année environ, la femme, une jolie brune très classe, vêtue d’un tailleur jupe crème, dont les rebords étaient ornés d’un ruban noir, et d’un joli bustier en satin qui cachait à peine ses seins, semblait boire les paroles de son compagnon, à première vue elle semblait prendre beaucoup de plaisir à l’écouter mais en regardant bien, Ysaline pouvait voir la main du Monsieur glissée entre les cuisses légèrement entrouvertes de la femme.

L’homme semblait plus jeune que sa partenaire du style jeune cadre trentenaire, sa cravate était légèrement dénouée, il ne portait pas de veston.

A coup sûr ce couple prévoyait de passer une nuit chaude et délicieuse.

L’alcool commençait à faire son effet, une douce et agréable chaleur envahissait doucement le corps d’Ysaline, elle se cambra légèrement et redressa son buste faisant saillir ses petits seins à travers le tissu de chemisier.

L’homme qui lui avait fixé un RDV était probablement occupé à l’attendre dans ce bar mais sans le foulard de soie rouge accroché à son sac, il n’avait aucun moyen de la reconnaître, rien ne pouvait la trahir, durant toutes leurs conversations sur Internet elle avait réussi à entretenir le mystère, jamais elle n’a donné le moindre indice sur son physique, à part son âge.

Son correspondant lui avait donné quelques infos : la quarantaine lui aussi, grisonnant, les yeux bleus, 1m80cm.
A première vue, deux personnes répondaient à ce critère dans le bar.

Ysaline, pas habituée du tout à ce genre de rencontre, n’avait même pas pensé lui demander de porter lui aussi un signe de reconnaissance, elle le regrettait amèrement, si le Monsieur ne lui plaisait pas, elle ne pourrait pas faire marche arrière, raison pour laquelle elle avait pris la décision de se séparer du foulard rouge.

La Caipirinha était délicieuse, dosée à la perfection, et Ysaline se sentait un petit peu plus "légère". Elle reprit son verre et à l'aide des pailles, aspira une petite quantité du cocktail. Le liquide s'écoulant doucement dans sa bouche lui faisait exactement le même effet que la première fois, et elle savourait ce subtil mélange des diverses saveurs.

Ysaline regarda l'heure : minuit passé de 20 minutes. Cela faisait un quart d'heure environ qu'elle était là, et son rendez-vous ne s'était toujours pas manifesté. Le doute s'installa en elle... et s'il ne venait pas?
Hé bien tant pis, sil ne vient pas, j'aviserai !

Prenant son sac à main, Ysaline demanda à la barmaid où se trouvaient les toilettes.
Suivant la direction indiquée, elle arriva devant une porte qu'elle ouvrit. Un couloir de quelques mètres qui de divise en deux, à droite pour les dames, à gauche pour les hommes.
Après avoir refermé derrière elle la porte de la partie réservée aux dames, Ysaline posa son sac à main à côté du lavabo, et se regarda dans le miroir. Elle se regardait comme cela était arrivé trop rarement. Elle se trouvait belle, elle se sentait femme. Ysaline passa ses mains dans ses cheveux pour redonner un peu de volume à ses boucles rousses. Elle sortit de son sac le rimmel et retoucha ses cils pour les allonger, et mettre ainsi encore plus en valeur ses magnifiques yeux verts. Puis, elle sortit son gloss, remit un soupçon de couleur sur ses lèvres, et pour terminer, un peu de parfum de chaque côté de son cou.

Après avoir tout rangé dans son sac, elle se regarda à nouveau dans le miroir en reculant de 2 ou 3 pas pour mieux se voir. Ysaline se trouvait séduisante et sensuelle, et elle se sourit à elle-même, comme satisfaite d'être la femme qu'elle voyait, satisfaite d'être elle tout simplement.

Au moment de sortir, elle saisit son sac à main par la lanière, lorsqu'un éclair lui traversa l'esprit. Probablement que la Caipirinha influençait quelque peu les idées qui fusaient dans sa tête, mais l'esprit coquin d'Ysaline jouait également.
Se ravisant, elle relâcha son sac, se replaça devant le miroir et parla à son image lui disant "Toi alors...!"
Puis, Ysaline remonta sa jupe, et enleva rapidement son string avant de rajuster sa jupe moulante. Elle plaça le string dans son sac à main, et sortit des toilettes.

Dans le couloir qui la ramenait vers le bar, elle croisa un homme.
En s'approchant de lui, elle se dit qu'il aurait pu correspondre à "son" rendez-vous, mais n'en était absolument pas certaine.
Grisée par l'alcool, Ysaline soutint le regard de l'homme qui par politesse lui maintenait la porte ouverte.
Arrivée à sa hauteur, pénétrant à nouveau dans le bar, elle lui lança un doux "Merci..." accompagné d'un petit sourire, mais au fond d'elle-même, elle pensait "Cher Monsieur, si vous saviez que la femme qui passe devant vous se promène nue sous sa jupe, probablement que cela vous donnerait des idées..."
Mais la situation provoquait également quelque chose en elle, parce qu'elle eut des papillons dans le ventre durant 4 ou 5 secondes.

Revenue au comptoir du bar, Ysaline s'installa à nouveau sur la chaise haute.
En prenant soin de garder ses jambes serrées l'une contre l'autre, elle rajusta une nouvelle fois sa jupe, cambra légèrement son dos pour mieux mettre en valeur sa poitrine, et se remit à scruter les alentours.

Perchée sur sa chaise haute, Ysaline songeait à l’inconnu qu'elle venait de croiser et décida de guetter sa sortie des toilettes.

Elle ne dût pas attendre longtemps, la porte s’ouvrit, l’inconnu avançait vers elle : grand, cheveux bruns mi-longs, yeux marron, belle carrure, vêtu d’un jeans et d’un tee-shirt manche longues sur lequel il portait une chemise à manches courtes à moitié déboutonnée, un large sourire éclairait son visage, ses yeux pétillaient de vie et de douceur.

Son sourire s’adressait clairement à Ysaline, elle ne parvenait pas à détacher son regard de cet homme qu’elle trouvait séduisant, son corps dégageait un érotisme et une sensualité rares.
Arrivé à sa hauteur, il s’arrêta net et s’adressa à elle : « votre verre est pratiquement vide, puis-je vous offrir un autre Caïpirinha ? »

Une bouffée de chaleur envahit Ysaline, l’émotion était tellement vive que son cœur battait la chamade, elle bredouilla un « oui, avec plaisir .. »
« Je m’appelle Pierre, je ne suis pas un habitué de cet endroit, et vous ? »
« Ysaline, enchantée … »
Peu habituée à parler aux inconnus Ysaline n’était pas très à l’aise, troublée par cet homme, elle ne trouvait pas ses mots.

De plus, elle pensait à son string roulé en boule au fond de son sac, cet homme l’excitait tellement qu’elle risquait d’inonder sa chaise, il ne fallait surtout pas qu’elle pense à ce qu’il aurait pu lui faire dans les toilettes, non, surtout ne pas penser à cela …
… il semblait tellement fort, s’il l’avait prise de force, elle n’aurait rien pu faire, de toute façon elle n’aurait même pas lutté, elle aurait même aimé qu’il la brutalise un peu, lui soulevant la jupe et la prenant de force, il n’aurait pas eu de mal à lui écarter les cuisses pour la pénétrer …

Ysaline sentait le rouge lui monter aux joues, l’homme la regardait comme s’il devinait ses pensées, lui présentant le verre que la barmaid venait de déposer sur le comptoir, elle pu voir ses mains soignées et puissantes, recouverte par un léger duvet, ce n’étaient plus des papillons qu’elle avait dans le ventre … elle était bel et bien excitée !

Tellement excitée qu'elle sentait l'humidité gagner son entrejambe.

La situation devenait quelque peu embarrassante, et Ysaline savait que si elle ne sortait pas très vite de ces pensées lubriques, cela aurait pu devenir carrément gênant.
Il fallait donc essayer de gérer la situation à présent, et vu l'état dans lequel elle se trouvait, ce n'était pas gagné du tout !

Pierre en la regardant droit dans les yeux lui demanda ce qu'une belle et séduisante jeune femme comme elle faisait toute seule dans un bar à une heure aussi tardive.

Plusieurs pensées fusèrent en même temps dans le cerveau de la belle, mais son plus grand dilemne était de décider s'il fallait parler ou non de son rendez-vous.

Voulant gagner quelques secondes, histoire de trouver la meilleure réponse possible, elle utilisa la bonne vieille méthode féminine du "je réponds à ta question par une autre question" : « Comment savez-vous que je suis seule… ?»
« Facile», répondit Pierre, « Vous êtes arrivée seule, et si vous étiez accompagnée, ou que vous attendiez quelqu'un, vous n'auriez pas accepté le verre que je vous ai proposé».

Là, Ysaline avait une opportunité de tenir le beau mâle "un petit peu trop sûr de lui", quelque peu à distance, en attendant de voir comment le reste de la soirée allait se dérouler.
« C'est justement, parce que je m'ennuie en attendant quelqu'un qui n'arrive pas que j'ai accepté votre verre.»
Pierre, à la fois déçu, et en partie satisfait de cette réponse lança : « Et qui est cette vilaine personne qui ose vous faire attendre de la sorte? »
Ysaline : « Il me semble que cela ne vous regarde pas, mais sachez qu'il s'agit d'un homme. »
Un petit peu décontenancé par le recadrage de la rousse, Pierre répondit : « Vous préféreriez peut-être que je vous laisse seule ? »
Ysaline avec un petit sourire : « Si tel était le cas, je n'aurais pas accepté votre verre. »

Elle ne se reconnaissait pas. Généralement timide et réservée, voilà qu'elle maîtrisait une situation inattendue, de l'improvisation pure, et elle trouvait qu'elle s'en sortait plutôt bien... pour le moment en tout cas !
Ysaline savourait ce jeu de séduction, et se disait que pour le moment, elle avait l'avantage, et que c'était elle qui dirigeait les choses.

Pierre fixant toujours les yeux d'Ysaline reprit la conversation : « Et si votre mari, amant, compagnon, amoureux, n'arrivait pas, qu'allez-vous faire de votre soirée? »
Voulant sciemment laisser Pierre dans le doute : « J'aviserai lorsque j'en aurai assez d'attendre, mais à présent il ne devrait plus tarder.»
Pierre se pencha en avant et approcha sa bouche de l'oreille d'Ysaline qui tourna la tête légèrement vers la gauche, comme pour mieux entendre ce qui allait être dit.
Pierre sussurra à la belle : « J'ai une envie folle de vous embrasser...»

Tout en entendant ces mots qui ne laissaient à présent plus aucun doute sur les intentions de Pierre, elle sentit à travers l'étoffe de son chemisier le contact du dos d'une main sur son sein droit.
Que Pierre ait fait cela sciemment ou non, la réaction ne se fit pas attendre, Ysaline sentit instantanément le bout de son sein durcir.
Ses pensées repartirent dans tous les sens, et son corps fut parcouru par une onde de chaleur accompagnée d'une vague de frissons qu'elle resentit jusque dans ses mollets.