Si on vous demandait d'écrire une histoire

Ysaline avait envie d’en savoir un peu plus sur le bel inconnu, elle pris son courage à deux mains et lui posa LA question :

- “vous êtes marié ?”
- “Je l’ai été, il y a bien longtemps ….”

Son sourire la faisait déjà craquer, il avait de belles lèvres charnues qui lui donnaient envie de tester le baiser “Uttaroshtha” ou "baiser sur la lèvre supérieure" :
"Lorsque la femme est brûlante de désir, elle prend entre ses dents la lèvre inférieure de son partenaire, la mord et la mâche gentiment.
Lui, de son côté, fait de même à la lèvre supérieure de la femme.
Tous deux arrivent ainsi au plus haut degré de passion."

“Je suis flic, et toi ? on peut se tutoyer ? “
“Je travaille dans l’informatique, oui, on peut se tutoyer .. “
“Ton mari est au courant de tes sorties nocturnes ?”
Une gifle lui aurait fait le meme effet, elle failli recracher son caïpirinha.
“Co .. comment sais-tu pour mon mari ??”
“Ma ptite Dame, faudrait enlever ton alliance lorsqu’il te prend l’envie de sortir le soir en mini jupe”

Quelle idiote, comment avait-elle pu oublier cette satanée alliance !!!!
Au moins comme cela les choses étaient claires.

Comme s’il devinait ses pensées, il lui souffla à l’oreille :
“Puisque tu ne me contredis pas, les choses sont claires, que dirais-tu de continuer cette soirée dans un endroit un peu plus intime, ton rendez-vous t'a posé un lapin et moi je suis seul, de plus, j'ai la nette impression que je ne te laisse pas indifférente ”

C’est un oui, ferme et sans equivoque qui s’échappa des lèvres d’Ysaline.
En deux minutes Pierre avait demandé l’addition et payé la note.

C’était une chaude nuit d’été, un vent léger poussait les nuages pour faire place aux étoiles, des milliers d’étoiles qui se reflètaient dans les yeux d’Ysaline, cette nuit avait un gout de liberté, légèrement grisée par les trois cocktails dégustés dans le bar, Ysaline se sentait pousser des ailes.

Arrivée sur le parking du bar, Ysaline se dirigea vers sa voiture, suivie de Pierre.

Coïncidence, leurs voitures étaient garées côte à côte.

"Ysaline, ne serait-il pas plus judicieux de ne prendre qu'une seule voiture?" lança Pierre.

Un petit peu dubitative, et ne voulant pas se retrouver "prisonnière" ni dépendante d'un inconnu, cette perspective n'enchantait guère la belle rousse.

"Je ne sais pas si c'est une bonne idée, tout dépend de ce que nous allons faire et de où nous irons..."

Soudain Pierre plaqua Ysaline contre le flanc de sa voiture, qui se retrouvait ainsi coincée entre le métal du véhicule et le corps de Pierre qui lui parraissait n'être fait que de muscles tant il se collait contre elle fermement de tout son long.

Ysaline sentait son coeur battre à tout rompre, mais elle n'avait surtout pas envie que cela s'arrête, au contraire, elle voulait que cela se prolonge, que cela continue.

Elle regardait le visage de Pierre qui se rapprochait inexorablement du sien.
Elle savait que d'ici peu la bouche de Pierre serait collée contre la sienne, elle attendait de découvrir ce contact entre leurs lèvres, elle attendait de pouvoir goûter ces baisers qui risquaient fort d'être torrides.

Au moment même où leurs bouches se touchèrent, Ysaline ferma les yeux, et savoura le doux contact.
Pierre inclina délicatement la tête d'Ysaline en arrière de manière à mieux pouvoir caresser en même temps son visage et son cou.

Leurs lèvres eurent d'abord de petits mouvements pour se découvrir, pour se sentir, pour jouer ensemble.
Ensuite, Ysaline sentit l'intérieur de sa bouche être progressivement pénétré, par une langue qui avançait par de petits mouvements délicats, de plus en plus loin, de plus en plus profonds jusqu'au au moment où elle ne pouvait plus et ne voulait plus se retenir et laissa sa langue aller à l'encontre de celle de Pierre...

Elle adorait les sensations engendrées par ce baiser, sensations qu'elle n'avait plus ressenties depuis longtemps.

Pierre continuait à passer une main sur les joues d'Ysaline, dans son cou, dans sa nuque, dans ses cheveux, ce qui ajoutait à l'intensité du baiser.
A cet instant, elle aurait aimé que le temps s'arrête pour savourer indéfiniment ce moment...

Pierre était visiblement troublé, lui aussi.

Ce soir, il avait décidé de "sortir de sa tanière", depuis quelques temps il n'avait plus goût à grand chose, sa vie était devenue triste et monotone.

Non que la compagnie féminine lui fasse défaut mais aucune femme n'arrivait à rallumer la petite flamme qu'il savait présente au fond de son coeur.

En entrant dans l'établissement, son attention avait été attirée par cette jolie fille assise au bar, visiblement elle attendait quelqu'un tout en dévisageant curieusement les hommes seuls, comme si elle cherchait à reconnaître une personne, peut-être avait-elle rendez-vous avec un ami d'enfance qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps ...

Depuis qu'elle était entrée dans le bar, marchant d'un pas peu assuré, certainement à cause de ses jolis escarpins à talons très hauts, il ne l'avait plus quittée des yeux, elle était magnifique et respirait la sensualité pour ne pas dire la sexualité, sans pour cela être vulgaire.

Lorsqu'elle s'est dirigée vers les toilettes, Pierre a attendu un peu avant de s'y rendre à son tour, il avait une envie folle de l'approcher, de la frôler, il ne savait comment l'aborder, il avait bien quelques "trucs" habituels, un peu rustiques d'ailleurs, qu'il utilisait depuis belle lurette lorsqu'une femme lui plaisait mais cette fois, il avait envie d'être lui-même.

Ysaline se montrait réceptive à ses baisers, ils étaient seuls sur ce parking, jamais il n'oserait, ni même avait l'envie de lui proposer un "plan sexe", il était deux heures du matin et il n'avait aucune envie de la quitter.

Pierre et Ysaline s'embrassaient toujours, cela devenait un jeu pour l'un et pour l'autre. Tantôt c'était elle qui menait le ballet des langues, tantôt c'était lui, mais les sensations en elle ne s'estompaient pas, et Ysaline continuait à savourer toutes les émotions qui en découlaient.

Un moment donné, elle sentit une main passer délicatement sur ses seins par-dessus le tissu du chemisier. Très excitée, Ysaline ne pu réprimer un mouvement de sa poitrine vers l'avant comme pour mieux sentir cette main contre elle, comme pour inciter cette main à poursuivre ce qu'elle venait de commencer.

Encouragé par le mouvement d'Ysaline, Pierre s'attarda sur l'un des seins, le caressant doucement, le prenant dans la paume de sa main, le pressant délicatement, cherchant à titiller avec ses doigts le bout tout durci qu'il n'eut aucun mal à trouver tant Ysaline était dans tous ses états.
Après quelques instants, dans un esprit d'équité, et pour continuer à faire monter le désir en elle, Pierre s'occupa de la même manière de l'autre sein dont le mamelon pointait tout autant que l'autre.

Leurs respirations avaient soudain commencé à s'accélérer, se faisant plus fortes mais plus courtes aussi.
Il était évident qu'un cap venait d'être franchi pour tous les 2, parce que s'ils avaient eu au départ simplement envie de s'embrasser, il était à présent indéniable que leurs corps réclamaient bien plus que des baisers tant le désir s'était installé en eux.

Ysaline se régalant encore et encore des sensations qui parcouraient son corps en tout sens, ne s'était même pas rendue compte que la main de Pierre avait quelque peu abandonné ses seins, mais elle le réalisa rapidement lorsqu'elle sentit sa main se glisser sous sa jupe et venir caresser l'intérieur de ses cuisses.

Surprise par ce geste audacieux, mais aussi en réponse à cette caresse inattendue, Ysaline ne put empêcher une nouvelle fois son corps d'être traversé par un petit soubresaut à hauteur de son bassin vers l'arrière, mais le mouvement fut stoppé net par la portière de la voiture contre laquelle elle était appuyée. Tout espoir de se dérober vers l'arrière était donc vain, mais avait-elle vraiment envie d'échapper à cette main indiscrète et curieuse qui se tenait à présent tout près de son petit triangle aussi doux que le velours?

Perdues dans ces pensées, Ysaline pris soudain conscience que son entrejambe n'était plus simplement "humide", mais bel et bien trempé... et cela la fit rougir quelque peu.

Soeur Bernadette poussa un soupir de soulagement en éteignant son ordinateur.
Cette fichue machine avait tendance à la lâcher lorsqu'elle était pleine d'inspiration, cette fois tout s'était bien passé, elle n'avait rencontré aucun problème technique.

Son bureau se trouvait à proximité de la fenêtre, le soleil inondait la pièce et la baignait de lumière, ses rayons chauffaient la nuque délicate de soeur Bernadette.

Lorsqu'elle était seule, elle retirait son voile ainsi que son sous-voile.
Quelquefois elle osait même défaire sa ceinture afin de relever sa robe, dévoilant ainsi de longues jambes blanches comme de la porcelaine, elle s'amusait en imaginant qu'elle pourrait, elle aussi, porter des bas et une jupe courte tout comme son héroïne Ysaline ...

Pierre, le petit moine coquin avait insisté pour figurer dans son livre, rien qu'à imaginer son corps chaud et nu sous sa soutane, Soeur Bernadette sentit une vague de chaleur l'envahir, elle sentait encore sa langue chaude qui la pénétrait.

Le premier chapitre de son livre secret était terminé, Ysaline était prête à être croquée, elle était chauffée à point tout comme elle l'avait été elle même le jour où elle avait senti le sexe de Pierre le petit moine, dur et gonflé, collé contre son bas ventre.

Ce soir soeur Bernadette avait rendez-vous avec Pierre dans la sacristie, elle allait devoir sacrifier sa virginité pour écrire le deuxième chapitre de son livre ....

La jeune novice était partagée entre l'excitation et la peur.

Les plaisirs de la chair auxquels elle était sensée renoncer la troublaient, ses sens étaient en éveil.

Cette journée lui paru interminable, le soir tombé elle décida de s'assoupir durant quelques heures, afin de ne prendre aucun risque, Pierre avait fixé leur rendez-vous dans la sacristie à deux du matin.

La fenêtre de sa chambre était entrouverte, des petits souffles de vent entraient soulevant les rideaux, malgré cela l’air était moite, depuis quelques jours la température était montée à 28 °, la nuit sœur Bernadette dormait nue, quelquefois elle se caressait les seins, les pinçait même légèrement, humidifiant d’abord ses doigts avec sa salive, lentement elle descendait jusqu’à son ventre soyeux, puis s’aventurait jusqu’à son mont de Vénus, imaginant que cette caresse sensuelle était faite par les doigts délicats de sœur Geneviève.

Un soir, alors qu’elles étaient assises sur l’herbe d’une prairie attenant au couvent, la main de sœur Geneviève s’était glissée sous la robe de sœur Bernadette, lentement, très lentement elle lui avait caressé les chevilles, les genoux, remontant jusqu’aux cuisses, sœur Bernadette s'était sentie transportée par ces sensations qui étaient aussi nouvelles que grisantes.

Les doigts délicats et experts de soeur Geneviève avait écarté ses lèvres découvrant son bouton rosé et gonflé, lentement elle l'avait caressé avant d'approcher son visage et de le glisser entre ses cuisses.
Sa langue aspirait, sucait, lêchait son clitoris, par moment les sensations se faisaient plus fortes lorsque la langue se faisait plus pressante, donnant des petits secs et rapides, soeur Bernadette se sentit même défaillir lorsque cette bouche experte l'aspira longuement.

Ses hanches vibraient et se soulevaient, son dos se cambrait, la main de soeur Geneviève la maintenait plaquée au sol, appuyant sur son mont de Vénus.
Sa langue se faisait fouineuse, pénétrant cette chatte entrouverte, entrait, ressortait, sucait la rendant folle de plaisir.

Repensant à ces moments de plaisir, soeur Bernadette ne put s'empêcher de se caresser l'entre-jambe .... elle était trempée .....