Rien qu'à Schaerbeek, les fermetures pour manque d'hygiène ont quasiment doublé ces trois dernières années
Ce n'est pas l'idéal pour la ligne, mais quel plaisir pour les papilles !
Dur, dur, en effet, de résister à l'envie d'une bonne mitraillette ou d'un durum.
Mais encore faut-il choisir le bon snack.
Et là, question hygiène, tous n'ont pas la cote.
Recement, la police de la zone Nord a fermé trois snacks de la commune et saisi 120 kilos de viande impropre à la consommation, lors d'une opération menée notamment avec l'inspection sociale de Schaerbeek.
Des contrôles similaires, Jean-Pierre Gilles, du service des Lois sociales de Schaerbeek, en mène depuis dix ans. Ces trois dernières années, il est confronté à une "catastrophe" en matière de respect de l'hygiène par les propriétaires de snacks.
"Les procédures de fermeture pour défaut de propreté et d'hygiène ont quasiment doublé en trois ans sur le territoire schaerbeekois" , précise le spécialiste en la matière.
"Le manque à l'hygiène le plus souvent constaté est celui du non-respect des températures. La conservation de produits surgelés tels que de la viande doit se faire à moins 18°C en moyenne. Nombreux utilisent des frigos pour crèmes glacées et y conservent de la viande à moins 7°C. Cela représente un risque pour les adultes aux intestins ou à l'estomac fragiles. Pour les enfants, la consommation de cette viande mal conservée peut engendrer une déshydratation complète. Dans beaucoup de snacks également, on constate des manques d'hygiène dus à une négligence de petits détails mais qui font beaucoup. Comme le fait de se laver les mains, d'utiliser des essuies à usage unique, de ne pas fermer les poubelles,...", précise Jean-Pierre Gilles avant d'ajouter que de plus en plus de snacks sont contrôlés sur base de plaintes émanant des clients, plaintes qui ont ainsi augmenté ces derniers mois.
Inquiet de cette augmentation de snacks comptabilisant les points négatifs en matière d'hygiène, Jean-Pierre Gilles plaide pour des conditions plus strictes à l'ouverture de snacks. "L'ouverture d'un snack ne nécessite pas d'accès à la profession. Ce ne sont donc pas toujours des cuisiniers professionnels qui se lancent dans le domaine. Et c'est là le souci aussi. Ils n'ont parfois aucune notion des normes à respecter en matière de conservation,... Je plaide donc pour une formation préalable en matière d'hygiène", conclut Jean-Pierre Gilles.
Qui veut aller manger un durum ce swar?
Ce n'est pas l'idéal pour la ligne, mais quel plaisir pour les papilles !
Dur, dur, en effet, de résister à l'envie d'une bonne mitraillette ou d'un durum.
Mais encore faut-il choisir le bon snack.
Et là, question hygiène, tous n'ont pas la cote.
Recement, la police de la zone Nord a fermé trois snacks de la commune et saisi 120 kilos de viande impropre à la consommation, lors d'une opération menée notamment avec l'inspection sociale de Schaerbeek.
Des contrôles similaires, Jean-Pierre Gilles, du service des Lois sociales de Schaerbeek, en mène depuis dix ans. Ces trois dernières années, il est confronté à une "catastrophe" en matière de respect de l'hygiène par les propriétaires de snacks.
"Les procédures de fermeture pour défaut de propreté et d'hygiène ont quasiment doublé en trois ans sur le territoire schaerbeekois" , précise le spécialiste en la matière.
"Le manque à l'hygiène le plus souvent constaté est celui du non-respect des températures. La conservation de produits surgelés tels que de la viande doit se faire à moins 18°C en moyenne. Nombreux utilisent des frigos pour crèmes glacées et y conservent de la viande à moins 7°C. Cela représente un risque pour les adultes aux intestins ou à l'estomac fragiles. Pour les enfants, la consommation de cette viande mal conservée peut engendrer une déshydratation complète. Dans beaucoup de snacks également, on constate des manques d'hygiène dus à une négligence de petits détails mais qui font beaucoup. Comme le fait de se laver les mains, d'utiliser des essuies à usage unique, de ne pas fermer les poubelles,...", précise Jean-Pierre Gilles avant d'ajouter que de plus en plus de snacks sont contrôlés sur base de plaintes émanant des clients, plaintes qui ont ainsi augmenté ces derniers mois.
Inquiet de cette augmentation de snacks comptabilisant les points négatifs en matière d'hygiène, Jean-Pierre Gilles plaide pour des conditions plus strictes à l'ouverture de snacks. "L'ouverture d'un snack ne nécessite pas d'accès à la profession. Ce ne sont donc pas toujours des cuisiniers professionnels qui se lancent dans le domaine. Et c'est là le souci aussi. Ils n'ont parfois aucune notion des normes à respecter en matière de conservation,... Je plaide donc pour une formation préalable en matière d'hygiène", conclut Jean-Pierre Gilles.
Qui veut aller manger un durum ce swar?